"Rovolution" arrive au cœur du débat politique puisque Benoît Hamon propose de taxer les robots pour financer un revenu universel.
Quand j'ai lu cela, je me suis cru dans l'univers de la RIC où les androïdes ont remplacé moult humains dans de nombreux secteurs d'activité.
Quand on entend parler de nos jours de retour au plein emploi, sûr que l'on croit possible le retour à ce système :
Il est vrai que dans ces conditions, la main d'œuvre humaine est plus que nécessaire et le chômage peu probable.
Mais est arrivé ce temps-là :
Alors, tout est remis en question...
Faut-il donc taxer les automates, robots, androïdes ?
Ou plutôt, le système productiviste le permettra-t-il ?
Dans mon roman "Rovolution", ce n'est pas évident.
Il est certain que lorsqu'on a remplacé dans le métro parisien, le poinçonneur cher à Gainsbourg par une machine, l'idée même de plein emploi a pris une claque.
Homme robotisé et plein emploi ou robot et chômage de masse ? Le tout est de résoudre l'équation, de résoudre le problème en tenant compte avant tout de la dimension humaine.