Il y a de cela quelques années, dans une revue française de tendance néo-con (servatrice), alors que l'on dissertait de partout sur la valeur travail, il était fait référence aux valeurs bibliques pour expliquer la nécessité de ce travail pour les humains. Sans doute faisaient-ils allusion à la Genèse et à la formule sybiline à propos du pain gagné à la suer de son front. Si plusieurs interprétations sont données à ce sujet, il en ressort que le travail doit faire partie intégrante de l'activité de l'être humain, de sa vie en général. Fort de ces éléments, en décrivant un monde où l'androïde remplace l'homme au travail, je n'ai pu qu'imaginer la confrérie des Genèsistes puisant leurs principes directement au plus profond de la Genèse. Il était intéressant de leur donner un rôle prépondérant dans la lutte pour le retour de l'humain dans le monde du travail et l'éradication des androïdes. Mais, à mon sens, compte tenu de facteurs économiques prépondérants, cela ne pouvait passer que par un conditionnement des esprits, de même que les extrémistes du "robotisme" à tout crin opteront, eux, pour une pratique chirurgicale afin de préparer l'avènement de l'homme-machine. Les Genèsistes apparaissent certes comme une secte religieuse, mais dont les buts recherchés et les intérêts rejoignent curieusement ceux des tenants du pouvoir financier.
Et cela aussi c'est dans "Rovolution" et tout particulièrement dans le tome 1, "Processus R".