Georges Lherbaïm est un travailleur du bâtiment, plus exactement un chef de chantier qui dirige une équipe d'androïdes ancienne génération. Dès le début du roman il est pris à partie par un inspecteur du travail qui lui inflige une amende parce qu'il a mis en péril les androïdes travaillant en hauteur sans protections. Dans l'univers de "Rovolution", l'inspection du travail ne protège plus les humains mais les machine. Alors qu'il n'a fait que suivre les directives de son patron, Georges Lherbaïm est limogé par ce dernier. Un drame pour cet home qui n'est pas loin de la retraite, d'autant que sa femme Emma est gravement malade et risque d'être euthanasiée pour faire faire des économies à la sécurité sociale. Georges a du mal à admettre qu'il va devenir un Koilleute (chômeur), qu'il n'aura pas droit à une retraite décente, et c'est tout naturellement qu'il va adhérer au STH (Syndicat des Travailleurs Humains. Ce premier personnage souligne d'entrée l'univers inhumain du système mondialisé instauré par la RIC (Robotic Innovation Company), qui place avant les humains, les androïdes, source de profits en tout genre.