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Le roman - Page 11

  • La RIC

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    RIC, acronyme de Robotic Innovation Company, le mastodonte mondialiste, l'organisme qui, depuis Melbourne, la capitale planétaire, veille sur la bonne santé de la finance mondialisée. Une sorte d'Union Financière Européenne de Bruxelles telle que nous la connaissons, mais dont l'influence s'étend à la planète entière, ou encore une sorte d'URSS telle que certains l'ont connue, mais à visées ultra libérales et capitalistes. La RIC, née à partir du FMI, l'organisme totalitaire qui, actuellement, fait la pluie et le beau temps en matière économique et ce, bien sûr, au détriment des peuples, ainsi que de la passion d'un féru de robotique, la RIC a imposé un système où les gouvernements sont remplacés par des actionnaires qui n'ont qu'un seul souci, la  prospérité et le développement de la firme.

    Oui, dans l'univers de la "Rovolution", l'argent roi prédomine, au point de vouloir transformer certains humains en robots, le coût de l'opération ayant été jugé plus rentable que d'utiliser uniquement des androïdes.

    C'est la RIC qui, du haut de la finance absolue, régente le devenir des citoyens de la planète en rendant obligatoire l'euthanasie pour ceux qui tirent trop sur l'assurance maladie, ou en transformant des Workers, entendons par là des   Travailleurs, en Koilleutes, (chômeurs), pour qu'ils n'aient pas droit à une pension et  faire ainsi réaliser des économies aux caisses de retraite.

    Mais comme pour le STH, vu précédemment, il existe quand même au sein de la RIC deux tendances. Les purs et durs de la finance qui ne veulent rien changer au système basé sur le pouvoir de l'argent, et les modérés, partisans d'une démocratisation de ce système.

    À suivre dans le roman...

  • Le STH

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    STH pour Syndicat des Travailleurs Humains. Dans un contexte où les humains sont remplacés par des androïdes, son appellation prend tout son sens.

    Mais même dans une situation extrême, on retrouve les  tendances ou différences propres à nos syndicats actuels. Ainsi au sein du STH existe une tendance qui, de révolutionnaire, deviendra en quelque sorte réformatrice, et une autre qui elle, demeurera dans l'usage de la force. Sans doute la première tendance envisage-t-elle déjà un compromis qu'elle entérinera d'ailleurs par la suite, tandis que la seconde est prête à tout, ce  qui amènera sa disparition dans la violence.

    Mais l'épopée du STH   réformateur aboutira à  la création du SDH (Syndicat de la Dignité Humaine). Dans un contexte où l'androïde ne peut, au mieux, apparaître comme douteux, et au pire demeurer l'ennemi héréditaire, modération et compromission ne risquent pas de demeurer longtemps de mise. Mais cela sera évoqué dans le second tome, tandis que dans le premier vous assisterez à la scission et à la transformation du STH, compte tenu des évènements, par ailleurs dramatiques, qui auront lieu.

  • Un petit poin d'étape

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    Bon, demain on recommencera à décortiquer le tome 1 du roman et tous les sujets qui s'y rapportent, mais comme cela fait pratiquement une semaine qu'il est publié, un petit point s'impose.

    À ce jour, il y a celles et ceux qui sont entrés dans l'ère de la Rovolution en ayant téléchargé l'e-book, et il y a celles et ceux qui n'y sont pas encore entrés.

    Rien n'est perdu, il sera toujours temps, mais pourquoi attendre ? Vous trouverez tout ce qu'il vous faut pour sauter le pas, dans la colonne de droit : achat du roman sur le site de l'éditeur, achat ailleurs... N'hésitez pas, découvrez le monde des androïdes, bon voyage dans le futur immédiat...

  • Les Koilleutes

    Les Koilleutes ! Qu'est-ce à dire ? Le terme "Koilleutes"  que j'écris toujours  en italique dans le roman, désigne les personnes sans travail, ceux que l'on a remplacés par des androïdes. Le mot vient de l'adjectif anglais quiet, qui signifie tranquille. Ces personnes sans travail sont donc réputées tranquilles, ou du moins vivant facilement et sans problèmes.

    Bien sûr, j'ai repris les préjugés qui ont toujours prévalu en pareil cas. Dans les années 1960, à l'époque du plein emploi, un chômeur était forcément quelqu'un de louche. N'employait-on pas parfois l'expression de chômeur professionnel ?

    Avec l'arrivée de la crise à l'automne 1974, on a été plus nuancé, et encore... Il faut dire que durant le septennat giscardien, le terme chômeur a été remplacé par demandeur d'emploi. Une  façon sans doute moins stigmatisante de s'exprimer. Puis le terme "chômeur" est revenu avec l'époque mitterrandienne, bien que la fin du plein emploi continuât de s'affirmer.

    Et de nos jours, le chômeur est plus que jamais en ligne de mire. Souvent qualifié également d'assisté, il est avec l'immigré, le migrant ou le fonctionnaire, le bouc-émissaire de rêve à inclure dans tout bon programme démago-populiste.

    Dans "Rovolution" on a à peu près dépassé tout cela, et le Koilleute vit d'une allocation octroyée par la RIC qui inonde la planète de ses androïdes, et réduit chaque jour un peu plus la part des humains dans le travail.

    L'allocation de la RIC, une sorte de revenu universel ? Ça y ressemble et le problème ne vient pas expressément de cette formule, mais du fait que l'on n'a pas préparé les citoyens à un nouveau mode vie, une autre organisation de l'espace occupationel. On n'en a pas fini avec la notion de valeur travail encore tant rabâchée de nos jours, et surtout, on n'a pas élaboré de nouvelles formes d'activités qui rompent avec le salariat, l'employabilité. Si bien que beaucoup de Koilleutes connaissent de graves régressions.

    Alors, pour remédier à cela et à toutes les dérives dues à la non préparation à une nouvelle société, est avancée l'idée des Créatifs (encore en italique). On reviendra sur cette notion plus tard, mais disons que cette nouvelle catégorie de citoyens représenterait tous ceux qui sont irrémédiablement remplacés par des androïdes, et qui créent leur activité et leur revenu à partir d'une pratique de l'art, de la musique, de l'artisanat sous toutes ses formes. Une organisation parallèle et épanouissante, à celle du productivisme utilisant les technologies nouvelles et tout particulièrement les androïdes.

    Le roman part du postulat que l'Homme n'a plus sa place au travail productif, mais qu'il produit sa propre continuité tout en construisant sa place dans l'environnement social.

    Mais tout de suite je vous rassure, dans le contexte du roman, cela n'a rien de chiant, il suffit de se plonger dans l'action, au milieu des humains, bien sûr, et évidemment, des androïdes.

  • Les androïdes de "Rovolution"

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    Pour le tome 1 "Processus R, nous avons droit à deux types d'androïdes. Les premiers, bien que proches du modèle humain, présentent des yeux phosphorescents, un débit de paroles saccadé... Mais très vite apparaît une seconde génération, avec un visage plus expressif, un débit vocal fluide... L'assimilation en vue de la substitution progressive est en marche. Que seront les androïdes de demain ? Sans doute déjà très perfectionnés, d'où la nécessité de préparer la transition et de ne pas connaître l'univers de "Rovolution" où l'humain, par manque de clairvoyance  des politiciens d'avant, se trouvent submergés, ce qui ne peut qu'entraîner le  chaos. Gouverner c'est prévoir, à condition de prévoir l'avenir et non pas le retour d'un passé dé-passé (sans jeu de mots).

  • Ça commence très bien pour "Rovolution"

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    Et je ne puis résister au plaisir d'ajouter un nouveau retour de lecture fort encourageant :

    https://booknode.com/rovolution,_tome_1___processus_r_02172694/comments/15299333

     

    Et sans vouloir vous influencer, mais si l'aventure vous tente, jetez donc un petit coup d'œil ici :

    http://www.livre-book-63.fr/home/463-rovolution-tome-1-processus-r-9782368924228.html